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Assurance, certification de données, connaissance des risques, eIDAS, fraude, géolocalisation, gestion sinistre, horodatage, photo certifiée, preuve numérique, vidéo certifiée

Fraude à l’assurance : le revers (sous-estimé) des modèles 100% digitaux

27 septembre 2025 Simon Febvre Commentaires fermés sur Fraude à l’assurance : le revers (sous-estimé) des modèles 100% digitaux
digitalisation des assurances et hausse de la fraude chez les jeunes
En digitalisant leurs parcours de souscription et de gestion des sinistres, les assureurs ont gagné en efficacité. Mais en perdant le lien humain, ils ont parfois banalisé la fraude à l’assurance aux yeux des plus jeunes.

En quelques années, la digitalisation a révolutionné la souscription et la gestion des sinistres : KYC accéléré, parcours fluides, remboursement en quelques clics. Un succès opérationnel… qui s’accompagne d’un effet collatéral rarement nommé : la dépersonnalisation de la relation. Pour une partie des jeunes assurés, l’assureur n’est plus un interlocuteur ; c’est une plateforme froide et impersonnelle.

Résultat : la fraude apparaît moins comme un délit que comme une « astuce », surtout dans un contexte économique tendu.

Sommaire
  1. La tendance générationnelle : pourquoi les jeunes fraudent plus
  2. Le paradoxe de la digitalisation : efficacité vs. proximité
  3. Où ça casse ? Les vecteurs typiques de fraude en parcours digitaux
  4. Ce que dit le droit : recevabilité des preuves numériques
  5. Plan d’action : sécuriser sans casser l’expérience client
  6. Conclusion & next step

1) La tendance générationnelle : pourquoi les jeunes fraudent plus

Une étude publiée dans le Journal of Consumer Affairs (University of Georgia) indique que
2 jeunes adultes sur 5 (25–34 ans) jugent acceptables certains comportements de fraude
(ajouter des dommages antérieurs, mentir sur une adresse, etc.).

Source : Millennials, Gen Z may not know they’re committing fraud — or they may just not care.

Clé d’interprétation : plus l’assureur est perçu comme une interface plutôt qu’une personne, plus l’acte frauduleux semble « moins grave ».

  • Facteur relationnel : l’absence de contact humain désinhibe.
  • Facteur économique : inflation, pouvoir d’achat en baisse, primes élevées → les jeunes font des arbitrages opportunistes.
  • Facteur culturel : la logique de « plateforme » (on « optimise » le parcours) entraîne une moralité plus situationnelle.

2) Le paradoxe de la digitalisation : efficacité vs. proximité

Les assureurs très digitalisés (insurtech, modèles low cost) ont réduit les frictions mais aussi la
chaleur relationnelle. Pour une partie des jeunes, l’assureur devient un « site » qui rembourse — pas une personne à qui l’on doit loyauté comme on peut l’observer dans les réseaux de distribution intermédiés avec les agents généraux et les courtiers de proximité.

  • Gains : productivité, time-to-cash, NPS à court terme.
  • Pertes : lien humain, dissuasion morale, pédagogie du risque et de la prime.
  • Conséquence : normalisation de micro-tricheries → macro-coûts cumulés.

3) Où ça casse ? Les vecteurs typiques de fraude dans un parcours parcours digitaux

Les chaînes 100% en ligne reposent souvent sur des éléments déclaratifs que l’on suppose sincères :
photos, vidéos, documents téléversés, déclarations sur l’honneur. Sans contrôles renforcés, ces éléments sont faciles à manipuler.

  • Preuves visuelles : photo « optimisée » (prise avant/ailleurs/sur écran), méta-données absentes.
  • Déclarations : adresse de garage, kilométrage, antériorité des dommages.
  • Effet système : l’automatisation paie vite, et les fraudes aussi.

Cas typique qui va se multiplier avec les photos générées ou modifiées par IA  : un sinistre indemnisé automatiquement, puis un recours révèle que le dommage est antérieur à la prise d’effet. Sans preuve fiable de date/lieu, le dossier est difficilement défendable.

4) Ce que dit le droit : recevabilité des preuves numériques

En droit français et européen, une preuve électronique est recevable si l’on peut identifier l’auteur et
garantir l’intégrité du document. En pratique, il faut viser :

  • Une date certaine : horodatage fiable (normes reconnues).
  • L’origine de la photo : identification du terminal / de l’utilisateur / dispositif utilisé.
  • Intégrité : empreinte, scellement, détection d’altération.
  • Contexte : géolocalisation, trame métier, journal des opérations.

Traduction opérationnelle : une photo de sinistre doit prouver quand, où, par qui et dans quel contexte elle a été prise — pas seulement « montrer » un dommage.

5) Sécuriser sans casser l’expérience client

Objectif : ajouter des garde-fous invisibles pour l’assuré, utilisables par les équipes, et opposables en cas de litige.

  1. Normer la capture : imposer une application de prise de vue avec horodatage certifié, géolocalisation renforcée, et scellement automatique.
  2. Contextualiser : guides/parcours de déclaration (souscription et sinistre auto, MRH, flotte, construction…) pour cadrer la preuve utile plutôt que la photo « libre ».
  3. Automatiser les vérifications : contrôle des métadonnées, inattendus (ex. selfie contextuel), détection d’images d’écran, incohérences temps/lieu.
  4. Conserver et tracer : stockage sécurisé, empreinte, journal d’audit, restitution simple en cas de contentieux.
  5. Ré-humaniser les moments clés : touches humaines (chat/visio/voice) sur segments à risque pour restaurer la dissuasion morale sans dégrader le parcours.

Conclusion : efficacité, oui — naïveté, non

La digitalisation est un atout compétitif. Mais sans preuves visuelles fiabilisées et quelques
rituels relationnels intelligemment placés, elle devient une autoroute pour la fraude.

Les jeunes générations — plus à l’aise avec les interfaces, sous pression économique — l’ont déjà compris.

Et maintenant ? Cartographiez vos points de preuve, remplacez la photo « libre » par une capture certifiée qui sera une preuve numérique, et introduisez des points de contact humains là où ça compte.

📚 Étude citée : Journal of Consumer Affairs – University of Georgia.

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